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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 21:00

Garde malade de jour/nuit

(sans soins)

 


La garde malade de nuit intervient auprès du particulier employeur qui nécessite une présence 
permanente pendant la nuit. La garde malade de nuit exerce une surveillance du particulier employeur et peut intervenir à tout moment, à l’exclusion de soins.

La garde malade de nuit apporte ainsi une aide à la personne, dans la réalisation des actes essentiels, parmi lesquels :

- accompagner la personne au toilette
- aider la personne à s’alimenter, s’hydrater
- veiller à ce que la personne adopte une position correcte pendant son sommeil
- utiliser le matériel adapté (lève-personne, déambulateur, chaise percée, …)
- contribuer à créer un climat rassurant en intervenant à la fois auprès de la personne et sur son environnement

La garde malade de nuit dispose d’une large autonomie dans l’organisation de son travail et peut être amenée à ajuster son intervention selon les souhaits de la personne et l’évolution de son état, les souhaits de l’entourage familial, les consignes et prescriptions des personnels soignants.

La garde malade de nuit travaille souvent en coopération avec d’autres intervenants au domicile de la personne (collègues, personnels soignants, spécialistes, famille, …). 
La garde malade de nuit est capable d’appréhender les conséquences des principales pathologies sur le comportement de la personne aidée.

Au même titre que La garde malade de nuit veille à la sécurité de la personne, elle exerce une vigilance accrue à son égard et signale tout état inhabituel.
Enfin La garde malade de nuit rend compte de son intervention, de ses observations, notamment en ce qui concerne les conditions de sommeil et autres évènements intervenus pendant la nuit, auprès de l’entourage familial de la personne ou auprès des personnels soignants selon les situations.

La garde malade de nuit reste à proximité de la personne et ne dispose pas de chambre personnelle.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 20:40
L'Auxiliaire de vie à domicile  collabore à la sécurité et au confort de la personne malade par un accompagnement de qualité.  Elle soulage l’entourage par une présence de jour comme de nuit.
La garde à domicile intervient toujours en complémentarité avec d’autres professionnels du domicile.  En aucun cas, elle ne remplacera  ces professionnels dans leur fonction.
MODALITES
L’horaire des prestations est établi par l’assistante sociale en accord avec le bénéficiaire ou la personne de référence.  La durée minimale de la prestation est de 3 heures. 

HORAIRE 
Prestations en journée, soirée, nuit, week-end et jours fériés.
TARIF
Le taux horaire est calculé sur base des revenus avec :
  • Une graduation si les prestations ont lieu en soirée ou la nuit
  • Une majoration de 10% du montant total du mois pour les frais de déplacement
  • Une majoration de 30% du montant par jour pour les jours fériés et de week-end

Un tarif préférentiel est appliqué aux membres de la Mutualité Familiale: réduction de 0.25 €/heure et de 7€/forfait de nuit

ZONE GEOGRAPHIQUE D'INTERVENTION
Toutes les communes des Yvelines peuvent être desservies de jour comme  de nuit 24h/24 et 7J/7

Dès maintenant vous pouvez agir et agir maintenant au  @ fvincent@compagnonsdevie.org

 

 

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 21:27

Le garde malade permet à certaines personnes fragiles de ne pas se retrouver seules chez elle.

Il contribue au maintien à domicile des personnes dépendantes, âgées ou malades, ce qui évite bien souvent, le placement non souhaité dans des structures spécialisées.

Qu'est-ce qu'un garde malade ?

Le garde malade apporte un secours précieux aux personnes fragiles restant à leur domicile en veillant à leur confort physique et à leur bien-être moral.

Le garde malade peut effectuer sa prestation de jour comme de nuit, ces personnes craignant souvent un malaise ou une chute.

Sa présence peut être permanente ou occasionnelle suivant l'état du patient concerné. Il doit être disponible à tout moment.

Il est le lien entre l'individu restant à son domicile et la famille.

Rôle du garde malade

Le garde malade intervient au domicile des personnes présentant une fragilité et un état de dépendance temporaire ou permanente.

Son atout majeur est de permettre le maintien à domicile de l'individu.

Le ou la garde malade est très autonome et va apporter son aide à la personne dans la réalisation des actes de la vie courante, à savoir :

  • accompagner la personne aux toilettes,
  • aider la personne à s'alimenter et à s'hydrater,
  • utiliser le matériel maintien à domicile adapté au malade (lève-personne, déambulateur, etc.),
  • rassurer le malade et contribuer à un climat rassurant autour du patient,
  • veiller à ce que la personne adopte une position correcte pour la nuit,
  • protéger la personne en exerçant une grande vigilance à son égard et signaler tout état inhabituel.

Il n'assure pas les soins médicaux, toutefois, il peut aider la personne à prendre ses médicaments si ces derniers ont été prescrits par un médecin.

Le garde malade à domicile travaille souvent en collaboration avec les médecins, infirmières, l'aide à domicile et l'aide ménagère.

Il doit rendre compte de ses interventions à l'entourage familial de la personne concernée.

Bon à savoir : la personne exerçant le métier de garde malade doit avoir l'agrément de qualité (soins exclus) – article D.72 31-1 du Code du travail.

Quelles sont les personnes concernées par cette aide ?

Les personnes dépendantes, âgées ou handicapées préfèrent rester chez elle pour conserver leurs repères.

Le garde malade à domicile :

Aides à l'emploi d'un garde malade

L'activité de garde malade permet de maintenir les personnes fragiles à leur domicile. De ce fait, ces dernières peuvent bénéficier de différentes aides.

  • La prestation de garde à domicile est prise en charge par la caisse d'assurance vieillesse.
  • Le crédit d'impôt maintien à domicile peut être utilisé :
    • pour faciliter l'aménagement du logement de la personne âgée ou le remplacement d'équipements,
    • l'emploi d'un salarié à domicile.
  • Le CESU (Chèque Emploi Service Universel) permet de payer une prestation effectuée au domicile d'un particulier.
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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 21:21

Les intervenants sont des professionnels de santé salariés des hôpitaux publics ou privés: médecins généralistes, infirmiers, aide-soignants, kinésithérapeutes, ergothérapeutes, diététiciens, assistants sociaux, psychologues, prestataires de services.

Les acteurs de l'HAD : quels intervenants et autres collaborateurs ?Les critères d’inclusion en HAD sont les mêmes qu’en établissement d’hospitalisation complète. De fait, l'HAD présente les mêmes caractéristiques qu'une hospitalisation classique. Les intervenants sont des professionnels de santé salariés des hôpitaux publics ou privés, qui ont la particularité d’être mobiles dans des véhicules affrétés par les structures hospitalières. La prise en charge de patients souffrant en général simultanément de plusieurs affections nécessite l’intervention de spécialités et de disciplines différentes.

Ainsi, des avis complémentaires peuvent être requis : bilan social, ergothérapeute, orthophoniste..

On trouve donc parmi ces intervenants : des médecins généralistes, des infirmiers, des aides-soignants, des kinésithérapeutes, des ergothérapeutes, des diététiciens, des assistants sociaux, des psychologues, des orthophonistes, des personnels administratifs…

L’activité de ces divers intervenants doit donc être coordonnée à partir du protocole de soins. C’est le rôle de l’HAD au travers du médecin coordonnateur, élément clé du fonctionnement médical de la structure. Mais l’HAD met aussi à contribution des prestataires de services, dont le rôle est de fournir et d'installer des équipements médicaux (lits médicalisés, pompes à perfusion, bouteilles à oxygène...), des aides-ménagères, des auxiliaires de vie ou des sociétés d'ambulance qui assurent l'acheminement des patients vers les centres d'examens spécialisés. On mesure ici la complexité d'une telle structure.

Les structures d’hospitalisation à domicile recourent le plus souvent à un médecin libéral choisi librement par le malade. De même, la prescription directe par un médecin de ville d’une hospitalisation à domicile est possible. Elle reste cependant minoritaire à ce jour, faute d’information des médecins de ville sur les structures d’HAD existantes.

Qu’il soit ou non le prescripteur, le médecin traitant reste cependant le pivot dans l’organisation d’une HAD. Il est le responsable de la prise en charge qu’il a défini en concertation avec l’équipe médicale et paramédicale. Ce projet de soins comprend : les objectifs de la prise en charge, les actions à mettre en place (médicales, paramédicales, psychologiques et/ou psychosociales) et la durée des soins. Il assure donc le suivi médical, la surveillance des soins lors de ses visites. A cette occasion, il adapte si nécessaire les traitements et peut faire intervenir un médecin spécialiste après recueil de l’avis du médecin coordonnateur. Il est responsable de son diagnostic et de ses prescriptions. Il est le garant avec le médecin coordonnateur, du début à la fin de la prise en charge, de la qualité de l’information concernant le malade, de son état de santé et de son traitement.

Rappelons que pour assurer l’organisation des soins, chaque établissement comprend un médecin coordonnateur et un infirmier coordonnateur, véritables chefs d’orchestres au service des patients 24h/24 et 7 jours sur 7. Le médecin coordonnateur est recruté et salarié par le service d’HAD, ou mis à disposition de celui-ci par contrat avec un établissement de santé. Il est responsable de la prise en charge globale du patient et dans ce cadre, il remplit un certain nombre de missions aussi bien médicales qu’administratives.

Les cadres infirmiers, quant à eux, sont salariés de la structure d’HAD et assurent des fonctions de coordination des soins en appui du médecin coordonnateur auprès des paramédicaux employés ou rétribués par l’HAD.

L’infirmier coordonnateur organise, planifie et vérifie l’adéquation du plan de soins aux besoins du patient.

Enfin, les infirmiers mettent en œuvre le protocole de soins au chevet du patient et communiquent les éléments cliniques utiles dans la prise en charge du patient au travers du dossier de soins. Ils participent à l’élaboration des protocoles et à leur réévaluation. Ils peuvent êtres salariés par l’établissement et/ou libéraux rétribués à l’acte. Dans ce dernier cas, ils sont tenus de respecter les pratiques de la structure en ce qui concerne les protocoles de prise en soins, la continuité de soins, les modes de transmission des informations, le dossier de soins. Ils s’engagent à participer régulièrement à l’évaluation des pratiques et leur évolution éventuelle. 

Soulignons que l’HAD est complémentaire des structures telles que les SSIAD (service de soins infirmiers à domicile), dont elle a vocation à prendre éventuellement le relais si la situation du malade s’aggrave, et a contrario auxquelles elle peut confier un malade stabilisé. Même si l’HAD se distingue des SSIAD par le niveau de soins que l’on y dispense et par la coordination médicale des soins, la continuité des soins entre SSIAD et HAD doit être assurée à l’image de la complémentarité souhaitée avec les établissements d’hospitalisation complète évoquée précédemment.

 

 

Source : infirmiers.com

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 21:55

Créée en 2004, association loi 1901, LES COMPAGNONS DE VIE A DOMICILE est un service d’aide à la personne, à but non lucratif, dont l’objectif est un service d'aide et accompagnement à domicile toute personne quel que soit son âge ou son handicap, qu’il s’agisse d’une aide ponctuelle (grossesse, naissance, accident, hospitalisation, maladie) ou d’un accompagnement durable, pour les personnes âgées ou handicapées en perte d’autonomie.

 

Notre engagement est d’apporter une prestation correspondant au mieux aux attentes et aux choix de vie de nos bénéficiaires et ainsi, de leur permettre de vivre chez eux dans les meilleures conditions matérielles et morales.

Tout ceci, dans un souci permanent de qualité optimale et de continuité de service 24h/24 et 7j/7. 

 

Membre de l’UNA,1er réseau de l'aide, des soins et des services aux domiciles, nous travaillons en partenariat avec les organismes publics et suivons les recommandations de la norme de qualité NFX50-56 Services à la personne.

Ainsi, l’association est agréée, et habilitée à l’aide sociale avec le Conseil Général des Yvelines (APA, PCH).

 

Afin de garantir une prise en charge et un suivi pluridisciplinaires des dossiers de nos bénéficiaires, l’association est conventionnée avec la CPAM des Yvelines, la CRAMIF, les Caisses de retraite complémentaire, et les mutuelles

 

Notre atout : Nous avons une bonne coordination entre intervenants, assistantes sociales, et les médecins.

 

Pour tout renseignement complémentaire n’hésitez pas à nous contacter :

 

Mail : contact@lescompagnonsdevie.org

Téléphone : 01 34 11 95 88

 

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 21:16

 

La garde malade à domicile constitue une innovation dans l’organisation du service d’aide et d’accompagnement à domicile de l’association Les Compagnons de Vie A Domicile.

La garde malade à domicile assure présence et surveillance au chevet du patient

Lorsque les membres de la famille/entourage ne peuvent garder la personne malade, une garde malade à domicile peut seconder la famille et être disponible le jour ou la nuit.

Elle collabore à son bien-être et confort physique et moral. Elle apporte une aide ponctuelle ou continue. Elle assure les soins de confort (changement de protection, de vêtements, …) et des soins d’hygiène (toilette, rafraîchissement de la personne, massage prévention des escarres, …). Elle intervient, en complément de l’aide familiale et/ou infirmière pour les tâches suivantes :

 

Aide au lever, aux repas, changement de protection, aide au coucher et assure un rôle relationnel en mettant tout en œuvre pour préserver l’autonomie de la personne malade.

Le rôle des gardes malades à domicile constitue ainsi un complément indissociable de toutes les autres mesures de maintien à domicile. L’association Les compagnons De Vie A Domicile assure leur formation et mettent les gardes malades à disposition des personnes et de leurs proches à domicile. Astreinte téléphonique 24 H/7J

 

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 21:34

 
« Il faut sortir du fatalisme », tonne Anne Saint-Laurent, directrice de l’action sociale de l’Agirc-Arrco, qui présentait ce matin la 3e étude nationale réalisée par ses centres de prévention, sur le thème de la mémoire. Empêcher, retarder les troubles cognitifs passent aussi par des activités physiques, des stimulations cognitives et le lien social.

© Marco Antonio Fdez - Fotolia
Identifier les troubles cognitifs précocement, à travers des test rapides et simples, et prévenir les déficiences grâce aux activités physiques et aux relations sociales. C’est, en substance, la conclusion de l’étude « Mémoire : de la plainte à l’oubli, repérer pour mieux accompagner » présentée hier par l’Agirc-Arrco. Celle-ci a été réalisée dans 7 de ses centres de prévention, à partir de 972 bilans médico-psycho-sociaux de retraités de 60 à plus de 80 ans, vivant à domicile et en bonne santé apparente. Objectif, proposer d’autres tests que ceux détectant la démence, pour « mieux accompagner, rassurer, mais aussi et surtout apprendre à modifier son comportement pour conserver une mémoire active » explique Anne Saint-Laurent, directrice de l’action sociale de l’Agirc-Arrco. « Les outils manquent pour dépister les troubles cognitifs. Il n’existe pas de tests validés et reconnus, rapides et fiables, pour cibler une population à risque de troubles cognitifs ! », regrette Arlette Parola, médecin gériatre et directrice du centre de prévention en région Paca, qui a participé au projet.

Car avant d’en arriver à ce stade, bien d’autres actions sont possibles, qui permettent justement, si ce n’est d’éviter, tout au moins de retarder l’apparition de la maladie d’Alzheimer. C’est en observant les profils de la population étudiée que les professionnels de santé, gériatres et psychologues, ont réalisés que l’un des indicateurs récurrent était le manque de lien social.

« Au-delà des facteurs de risques traditionnels largement évalués dans la littérature scientifique, l’isolement est fortement corrélé aux troubles cognitifs, tout comme d’avoir des soucis de santé, ne pas avoir de revenus suffisant pour participer à des activités collectives ou même se déplacer, qui empêchent la sociabilité » détaille Arlette Parola.

C’est donc en « étudiant un parcours de vie », qu’il est possible de « cibler les facteurs de risques, et faire de la prévention, en amont du diagnostic des pathologies. »

Pour rompre cet isolement et préserver sa mémoire, les professionnels de santé préconisent ainsi une stimulation psychologique et sociale. Mais « pas celle véhiculée par les médias. Quand les retraités viennent dans nos centres, ils ont dans la tête qu’ils doivent se mettre devant un ordinateur, faire des sudoku et des mots croisés. On leur explique l’inverse ! On travaille la mémoire en faisant du lien social, en regardant un film comme si on devait le raconter à d’autres, en faisant de nouvelles choses, en transmettant des informations... » conclue la gériatre.

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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 21:06

La France sait guérir, pas prévenir On savait déjà que le système de santé français pêchait par ses carences en matière de prévention. Une étude européenne sur l’espérance de vie sans incapacité (EVSI), qui vient confirmer ce constat, est très alarmante, notamment pour la génération des 55-65 ans. © Gilles Lougassi - Fotolia Vaut-il mieux mourir jeune et en bonne santé, ou vieux et dépendant ? C'est la principale question/conclusion qu’ont retenu les médias généralistes de l’enquête, publiée le 19 avril dernier, sur l’espérance de vie sans incapacité (EVSI), l'indicateur utilisé depuis 2005 en Europe pour mesurer le nombre moyen d'années vécues sans incapacités. Mais au-delà de ce questionnement, la véritable valeur ajoutée de cette enquête, c’est de mettre le doigt là où ça fait mal. C’est-à-dire sur les carences manifestes de la politique de prévention en France, par rapport à nos voisins européens. De fait, en France, à la différence d'autres pays, la baisse de l'espérance de vie sansincapacité a diminué au cours des dernières années, passant, entre 2008 et 2010, de 62,7 ans à 61,9 ans pour les hommes, et de 64,6 ans à 63,5 ans pour les femmes. Et cette légère diminution de l'EVSI française concerne surtout la tranche d'âge des 55-65 ans. Cette catégorie intermédiaire de la population, celle de la période charnière du passage à la retraite, exprime un sentiment d'épuisement en hausse, une baisse de tonicité, qui se traduit par le fait d'accomplir de manière de plus en plus difficile certaines activités relevant de la sphère professionnelle ou sociale. Le risque, c'est du coup un décrochage accru au moment de la retraite, une réduction significative de l'activité, premier pas vers un isolement progressif. Or cet isolement est également la première marche d'une fragilisation, dont le dernier palier est la dépendance. Et si les futurs aidants arrivent demain à l'âge de la retraite (repoussée au fur et à mesure) avec déjà une sentiment prononcé d'épuisement, il sera aussi encore plus difficile de tabler sur leur disponibilité…

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 19:37

Après une baisse en 2009, les charges en personnel de certains hôpitaux ont augmenté en 2010, pour se monter à plus de 45 milliards d’euros, selon une note de la banque Dexia. En cause : l’augmentation des effectifs elle-même et celle des rémunérations des agents.

Taux de croissance des charges de personnel en baisse pour les grands hôpitaux, hausse pour les plus petits centres hospitaliers. C’est ce constat fortement déséquilibré que dresse Dexia, banque en cours de démantèlement, dans sa dernière note de conjoncture sur les finances hospitalières (cliquez ici pour télécharger la note). Dans le détail, Dexia relève que les plus gros centres hospitaliers régionaux et universitaires (CHRU), “ont comprimé leur masse salariale”,voire sont “parvenus à réduire ce poste de charges”.En revanche, la tendance est à l’exact opposé du côté des petits centres hospitaliers. Ceux-ci affichent, note Dexia, “un taux de croissance plus élevé que la moyenne nationale, 3,1 % (2,4 % en 2009)”. “Au sein de ce groupe, ce sont les centres hospitaliers de taille moyenne (budget compris entre 20 et 70 millions d’euros) qui enregistrent le taux d’évolution le plus fort”, poursuit la banque, soit 3,7 %.

Un double phénomène serait à l’origine de cette hausse : la progression, même faible, des effectifs tout d’abord. 900 médecins supplémentaires ont ainsi été recrutés, portant les effectifs des personnels médicaux salariés dans les établissements publics de santé de 63 500 à plus de 64 400 salariés ETP (équivalent temps plein, hors internes), soit une hausse de 1,3 %, contre plus de 2 % en 2009. Concernant les effectifs des personnels salariés non médicaux, “la hausse est encore plus faible”, de l’ordre de “1 % contre 0,4 % l’année précédente”, calcule Dexia. Les effectifs du personnel non médical ont gagné plus de 8 000 agents, passant ainsi de moins de 829 000 à plus de 837 000 salariés ETP. Rappelons que 1,01 million d’agents sont employés dans les hôpitaux, soit 20,8 % du total de l’emploi public.

45,4 milliards d’euros

Légèrement plus nombreux qu’en 2009, les agents ont également connu des revalorisations de salaires, ce qui est à l’origine de l’augmentation de la masse salariale. Mais pour Dexia, “l’analyse de la progression des rémunérations est délicate, plusieurs facteurs entrant en jeu”. Revalorisations infra-annuelles du point d’indice, “glissement vieillesse technicité” (GVT), mesures catégorielles diverses, etc., se conjuguent pour expliquer cette hausse.

Au total, les charges de personnel s’élevaient en 2010 à 45,4 milliards d’euros, soit une hausse de 2,5 % contre 1,8 % en 2009. Année au cours de laquelle les dépenses de personnel avaient connu, selon Dexia, “une forte décélération, en rupture avec les taux de croissance relativement élevés de la décennie 2000”.

Xavier Sidaner

http://www.acteurspublics.com/2012/04/05/hausse-des-depenses-de-personnel-dans-les-petits-etablissements

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 12:03
 
La Fédération nationale des infirmiers libéraux (FNI) et le Syndicat national des prestataires de santé à domicile (Synalam) ont rendu publique une étude qui, disent-ils, « fait la démonstration de l'intérêt du recours au "couple" prestataire/infirmier libéral dans le soin à domicile ».

© annedde - istockphoto
Cette étude médico-économique a comparé trois modes de prise en charge (hospitalisation classique, hospitalisation à domicile, ambulatoire), pour une chimiothérapie pour des patients cancéreux. L’étude compare les coûts de la prise en charge dans les trois modes pour deux calendriers de soins (2 jours de chimio toutes les deux semaines ; 5 jours de chimio toutes les trois semaines).

La prise en charge à domicile associant infirmiers libéraux et prestataires de santé est toujours moins coûteuse, assurent les partenaires. Exemple : pour 2 jours de chimio toutes les deux semaines, le traitement anti-douleur + la nutritition parentérale coûtent plus de 43 500 euros à l’hôpital, 29 300 euros en HAD, et 26 200 euros avec une prise en charge infirmière et prestataire de santé. La différence de coûts est encore plus grande avec le traitement plus long.

Avec cette étude, les partenaires veulent « interpeller les autorités de santé nationales et régionales pour défendre ce modèle qu'ils jugent menacé, notamment par la méconnaissance des autorités de santé et par le tropisme hospitalier du système sanitaire ».

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  • : Le blog Les compagnons de vie à domicile
  • : l'association Les Compagnons de vie à Domicile est adhérente à l’UNA (Union nationale de l'aide, des soins et des services aux domiciles) chargée de nous représenter et de défendre vos et nos intérêts. La mission de service public que s’est fixée Les Compagnons de vie à Domicile consiste en l’accompagnement et l’assistance dans les tâches du quotidien des personnes âgées ou handicapées, ainsi que des personnes malades ou en difficulté passagère.
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