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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 16:37
C’est une profession méconnue, encore peu courante, mais qui constitue sans doute un gisement d’emplois pour peu que l’obstacle financier soit levé.

« C’est un métier émergent », explique Corinne Hugon, chargée de mission au Conseil national de l’enseignement agricole privé (Cneap). En termes moins pudiques, on parlerait d’un métier qui ne court pas les rues. Joli paradoxe, puisque l’on parle du garde itinérant de nuit, l’une des déclinaisons du métier de surveillant visiteur de nuit (SVN). Ce titre professionnel n’existe que depuis trois ans, ceci expliquant sans doute cela.
Le SVN exerce soit en établissement (structure d’hébergement ou de soins), soit au domicile des particuliers. C’est ce second cas de figure qui nous intéresse ici. La veille debout et itinérante (par opposition à la veille couchée et statique) semble une pratique encore peu répandue en France. On la rencontre surtout à titre expérimental.
C’est le cas dans le Maine-et-Loire, suite à une initiative de l’ADMR du Pays douessin. Basée à Doué-la-Fontaine, l’association couvre sept communes. Elle compte plus de 350 clients, une vingtaine de bénévoles et 70 salariés. Parmi eux, 11 aides à domicile ayant reçu une formation d’auxiliaire de vie forment l’équipe de GIN (garde itinérante de nuit). « Il existe en fait deux équipes qui tournent toute la nuit, 365 jours par an, détaille Nathalie Barnéoud, la présidente de l’ADMR locale. Nous avons lancé ce service en décembre 2006 pour répondre à des demandes de coucher tardif. » Les intervenantes assurent aussi le lever tôt le matin, effectuent des passages de sécurité chez des personnes seules et isolées, changent celles qui ont besoin de l’être au cours de la nuit, et répondent aux appels de la téléalarme.
« Le temps d’intervention dure une demi-heure environ,précise Nathalie Barnéoud, à raison d’un ou deux passages par nuit. » Le service est assuré de 19 h 30 à 6 heures du matin, avec une pause après minuit. Une quinzaine de personnes bénéficient de ce service : des personnes âgées, handicapées, souffrant de pathologies lourdes ou même en fin de vie. « La garde itinérante de nuit contribue au maintien à domicile de certaines personnes. C’est une alternative à l’hospitalisation ou au placement en maison de retraite, souligne la présidente de l’association. Nous travaillons d’ailleurs en relation avec les réseaux de soins palliatifs et d’hospitalisation à domicile. » Une cinquantaine de personnes sont également concernées par la téléalarme.

Reste que la GIN n’est pas forcément facile à mettre en place ni à maintenir dans le temps. Principale difficulté : son financement. « Nos clients bénéficient de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie) ou de la PCH (prestation de compensation du handicap), souligne Nathalie Barnéoud. Le problème, c’est que ces aides servent à payer les heures de ménage, de toilette, de préparation de repas, etc., délivrées durant la journée, et qu’il ne reste pratiquement plus rien pour les services rendus la nuit. » Résultat, le coût de l’intervention (39 euros de l’heure) est souvent à la charge du bénéficiaire. Un coût qu’il faut cependant mettre en balance avec celui d’une place en résidence.
Il n’est pas non plus évident de trouver des volontaires pour assurer la GIN. La nuit crée une ambiance particulière, qui a toutefois ses bons côtés, puisqu’elle permet de tisser des liens plus intimes avec les clients. Les onze aides à domicile du Pays douessin font en général une nuit par semaine, deux pour certaines. On leur compte cinq heures de travail effectif, auxquelles s’ajoute « une demi-heure de mallette » qui consiste à passer et recevoir les consignes et à préparer le matériel (clés des domiciles visités, GPS, torche électrique, téléphone portable). Elles sont aussi défrayées pour leurs frais kilométriques - une centaine de kilomètres par nuit. Et au regard du droit du travail, elles peuvent reprendre leur travail de jour que le surlendemain.
En tout cas, « la demande est en augmentation
», observe Nathalie Barnéoud. Deux autres associations locales de l’ADMR proposent un service de GIN en Maine-et-Loire depuis juin 2010, en attendant que d’autres les imitent.
Une formation adaptée

Il existe une formation dédiée à ce métier encore peu pratiqué. Il s’agit d’un diplôme de niveau CAP/BEP intitulé “surveillant visiteur de nuit en secteur social et médicosocial”, SVN pour faire court. Il est délivré par l’enseignement agricole privé. Pour Monique Bosquain, responsable de la professionnalisation à l’ANSP, il est évident qu’il y a des places à prendre. « Dans le secteur des services à la personne, on dénombre 63 titres professionnels différents. On souhaite que tous soient utilisés. Cela permet à un organisme de diversifier son activité et d’offrir des services supplémentaires à ses clients. »

Pour obtenir une description complète du métier et de ses voies d’accès : http://www.servicesalapersonne.gouv.fr/surveillant(e)---visiteur(e)-de-nuit-en-secteur-social-et-medico-social-(89652).cml

www.cneap.fr/svn
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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 19:02

GG

Garde malade de jour/nuit (sans soins)

La garde malade de nuit intervient auprès du particulier employeur qui nécessite une présence
permanente pendant la nuit. La garde malade de nuit exerce une surveillance du particulier employeur et peut intervenir à tout moment, à l’exclusion de soins.

La garde malade de nuit apporte ainsi une aide à la personne, dans la réalisation des actes essentiels, parmi lesquels :

– accompagner la personne au toilette ;
– aider la personne à s’alimenter, s’hydrater;
– veiller à ce que la personne adopte une position correcte pendant son sommeil;
– utiliser le matériel adapté (lève-personne, déambulateur, chaise percée, …) ;
– contribuer à créer un climat rassurant en intervenant à la fois auprès de la personne
et sur son environnement.

La garde malade de nuit dispose d’une large autonomie dans l’organisation de son travail et peut être amenée à ajuster son intervention selon les souhaits de la personne et l’évolution de son état, les souhaits de l’entourage familial, les consignes et prescriptions des personnels soignants.

La garde malade de nuit travaille souvent en coopération avec d’autres intervenants au domicile de la personne (collègues, personnels soignants, spécialistes, famille, …).
La garde malade de nuit est capable d’appréhender les conséquences des principales pathologies sur le comportement de la personne aidée.

Au même titre que La garde malade de nuit veille à la sécurité de la personne, elle exerce une vigilance accrue à son égard et signale tout état inhabituel.
Enfin La garde malade de nuit rend compte de son intervention, de ses observations, notamment en ce qui concerne les conditions de sommeil et autres évènements intervenus pendant la nuit, auprès de l’entourage familial de la personne ou auprès des personnels soignants selon les situations.

La garde malade de nuit reste à proximité de la personne et ne dispose pas de chambre personnelle.

arde malade de jour/nuit (sans soins)arde malade de jour/nuit (sans soins)

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